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métropole du grand paris - Page 29

  • VANVES ET GPSO : BIENTOT UNE COMMUNE NOUVELLE DU VAL ET DES COTEAUX DE SEINE

    La campagne électorale a occulté certains événements qui ont touché directement ou indirectement notre commune de Vanves, sur lesquels revient le Blog de Vanves Au Quotidien à l’occasion de ces vacances (de printemps) où l’actualité locale a tendance à se ralentir. Il en est ainsi pour la communauté d’agglométation  GPSO  dont fait partie Vanves qui a voté son budget 2015 le 9 Avril dernier (sur lequel le blog reviendra), a suscité la création d’un comité d'animation avec d’autres intercommunalités et la ville de Paris pour agir efficacement contre les effets de la pollution qui ne connait pas les frontières administratives, et qui a ouvert son espace Opendata comme ses 8 villes membres. Une occasion supplémentaire d’avoir des informations sur une instance intercommunale qui communique peu. Mais dont on a beaucoup parlé ses derniers jours dans les coulisses de Paris Métropole, du Salon des Maires d’Ile de France et des bureaux municipaux des villes concernées : Pour éviter la création d’un établissement public territorial à la place de la Communauté d’agglomération GPSO, certains pensent à une fusion de communes que l’AMF (Association des Maires de France) a réussi à faire légiférer grâce à la loi Pélissard

     GPSO : UNE COMMUNE NOUVELLE

    « La question des communes nouvelles va se poser  (70 en France 2 peut être 3 en Ile de France) car la mutation institutionnelle va provoquer leur essor. Et surtout pour assurer la survie des maires et des élus. Ce regroupement de communes va éviter d’en arriver à ces grandes intercommunalités où l’on perd le lien social entre les élus bénévoles (très engagés sur certains sujets)   et les habitants » expliquait Stephane Beaudet, président UMP de l’AMIF lors du Salon des Maires la semaine dernière qui prévenait : « On est dans un cycle vertueux de transfert des compétences vers l’intercommunalité. Mais avec les communes nouvelles, ce cycle va s’inverser ! ». Même Jean Marc Nicole, le Monsieur Grand Paris de JP Huchon, l’un de ses interlocuteurs,  lors d’un débat,   en a convenu : « La Nouvelle commune ou le regroupement de communes est la meilleure façon de lutter contre la baisse de la DGF et des dotations de l’Etat ». Et le Président de l’AMIF a alors indiqué qu’une troisième Nouvelle Commune est en cours de constitution en Ile de France à l’initiative du sénateur maire de Meudon, Hervé Marseille (UDI). Ainsi les 8 Villes de GPSO ne formeraient plus qu’une très grande commune avec des mairies d’arrondissement comme à Marseille, Lyon et Paris, en gardant tous ses pouvoirs et surtout son autonomie fiscale.  Une façon de contrer la MGP à la mode socialiste

    LUTTE CONTRE LA POLLUTION

    Si un plan d’actions a été décidé à l’échelle parisienne par Anne Hidalgo (Zone de circulation restreinte pour les cars et poids lourds dés cet été, zones à trafic limité dans le centre de Paris réservée aux riverains et transports en commun, généralisation du 30 Km/h sur les grands axes…) , l’ensemble des maires de GPSO conviennent que, « la gouvernance et les décisions doivent être prises à l'échelle métropolitaine, en premier lieu parce que la pollution de l’air n’a pas de « frontière », mais aussi pour éviter des reports de trafic liés au plan d’actions parisien » selon PC Baguet, son président et maire de Boulogne. Ainsi,  un comité d’animation a été créé, réunissant la Ville de Paris, les quatre communautés d’agglomération de Grand Paris Seine Ouest, Plaine Commune, Est Ensemble et Val de Bièvre, avec des partenaires tels que l’ADEME, AIRPARIF, la Préfecture de Police de Paris, le Stif… Sa mission : étudier concrètement les actions du plan et définir des mesures d’accompagnement en fonction des problématiques locales propres à chaque territoire. Les travaux du comité devraient être présentés régulièrement dans le cadre des réunions de Paris Métropole. GPSO a déjà engagés des actions pour  lutter contre la pollution de l’air. Lors des pics de pollution, elle met en place une procédure d'information du public et des agents communautaires et municipaux sur la base des données d’AIRPARIF et de la Préfecture de Police, envoie des alertes SMS en cas d’épisode de pollution annoncé (Inscription sur www.agglo-gpso.fr), met en place la gratuité du stationnement résidentiel de surface . Dans les mesures visant à réduire la pollution de l’air, GPSO  étudie actuellement  de développement des navettes urbaines électriques (GPSO est Autorité organisatrice de proximité), développe l’aménagement de pistes cyclables (Schéma directeur des liaisons douces) dont 21,42 km existent à ce jour, les Réseaux Vélib (39 stations) et Autolib' (71 stations à terme), accorde des subventions pour l’achat de vélos à assistance électrique (VAE), accompagne des entreprises dans la mise en place de leur démarche de Plan de déplacement d’établissement (PDE)

    OUVERTURE DES DONNEES PUBLIQUES

    GPSO et ses 8 villes membres ont ouvert récemment leir espace opendata et publié à ce jour 166 jeux de données et 200 fichiers sur le site national http://data.gouv.fr se « classant dans le top 30 des producteurs de données ouvetes au niveau national. L’ensemble de leurs services est mobilisé afin d’ouvrir un large panel de données tout au long de 2015 et de les mettre à jour régulérement, voire automatiquement pour certaines d’entre elles, par exemple, l’agenda des manifestations. Pour la Communauté d’agglomération, ces jeux de données concernent les parcs et jardins, les équipements liés à la collecte des déchets et à la propreté en ville, les cartes du potentiel solaire des toitures sur le territoire et celles de la thermographie aérienne. Les villes ont ouvertes les données liées à leurs équipements administratifs, culturels, sportifs, points hi-fi, bureaux de vote, points de secours et services d’urgence, lieux d’accueil de la petite enfance, l’agenda des manifestations, pour certaines géolocalisées. L’emploi  et les transports constitueront un grand pan des données ouvertes prochainement avec les entreprises de plus de 50 salariés, les lieux d’aides à l’emploi et aux entreprises… « La Smart City ou la ville connectée passe par l’ouverture des données publiques, à commencer par celles des villes et des communautés d’agglomérations comme GPSO. Il s’agit d’encourager la création et le développement de nouveaux services, applications ou cartographies numériques. L’Opendata prend tout son sens à travers l’imagination et la créativité des développeurs »

  • ELECTIONS DEPARTEMENTALES A VANVES : DES ECOLOGISTES TRES REGIONALISTES ET ANTI METROPOLE

    Le mérite de « l’entrevue citoyenne » organisée par la JCE GPSO le 4 Mars dernier  est d’avoir donné l’occasion aux vanvéens d’entendre et de voir l’ensemble des candidats qu’ils ont pu rencontrer maintenant au gré de leurs portes à portes, tractages au marché, au Métro ou devant les centres commerciaux. Catherine Naviaux qui se présente avec Roland Nabeau comme candidats, Christine Genty et Pierre Toulouse comme remplaçants, n’est pas une inconnue pour les vanvéens, comme Pierre Toulouse. Elle  été élue conseillère municipale d'opposition de 2001 à 2008, en tant qu'associative en début de mandat puis elle a adhéré chez les Verts en 2005. Elle s’est présentée aux élections législatives en 2007. Elle a participé à l'aventure de « L'arrosé du matin » et en 2009 à la création de La Ruche, alternatives écologiques et solidaires de Vanves. Elle est  membre de l'AMAP Le Panier Vanvéen

    « Ce ne sont pas des élections qui intéressent les gens. Ils ont tendance à se replier sur soi, à se tourner vers le FN. Mais nous sommes présent pour porter la parole de l’écologie politique » expliquait Catherine Naviaux le 4 Mars dernier, en constatant que « l’échelon départemental n’est pas le plus favorable à la mobilisation des jeunes en politique » pour répondre à la question d’une membre de la JCE GPSO tout en rappelant que les écologistes défendent le non-cumul des mandats et la valeur de l’éthique en politique. Enfin « ils sont, avant tout,  des régionalistes. Cette métropole du Grand Paris (MGP) est un montage qui n’a pas de fondement par rapport au citoyen. Il y a Paris, l’agglomération et la grande couronne qui risque d’être à l’abandon et de devenir une zone de relégation avec cette MGP ». D’ailleurs les écologistes souhaitent une co-élaboration du projet de gare à Clamart qui devrait permettre la correspondance de la future ligne 15 du Grand Paris Express, le futur métro de la métropole parisienne,  et la ligne Translien/SNCF Montparnasse, alors que « l’actuelle place de la gare sera transformée en un immense parking surplombée de deux hauts bâtiments mêlant logements et bureaux qui cacheront la gare et la vue de ParisLe  Clamart vilage, cher au cœur des clamartois disparaîtra au profit d’une esthétique de ville nouvelle telle qu’on peut la contempler dans les communes voisines »

    Ils présentent deux types de programmes : Tout d’abord un programme commun aux écologistes sur le département résumé dans un « quatre page »  et intitulé« Vers plus de démocratie, Vers un environnement préservé, Vers une solidarité renforcée ». Le constat est vite résumé : « Le Conseil général se trouve désengagé de ses responsabilités de soutien aux plus démunis, aux plus faibles. La compétence sociale du département est abandonnée. Il n’existe pas de concertation et de prise en compte de l’avis des habitants. Les choix faits sont le plus souvent à contre courant des exigences écologistes ». A travers différents thèmes, ils font plusieurs propositions : Créer une assemblé des habitants, du département ; Rétablir la subvention départementale à AirParif ; Aménager les berges de Seine de Paris à la Défense avec piste cyclable sécurisé ; Augmenter les alignements de hautes futaies, « car l’arbre participe au rafraichissement des villes et aux trames vertes (préservations des populations d’oiseaux) » ; Faire évoluer les bâtiments départementaux vers des aménagements « permettant de compenser les pertes d’habitat de la faune sauvage (cavité, avancée de toitures, nichoir) ». Mettre à disposition des collégiens, une flotte de vélos, et revenir à la liaison chaude pour les cantines. Catherine Naviaux a insisté sur l’aide à l’isolation thermique des bâtiments,  l’Economie Sociale et Solidaire « mis en place grâce à Vincent Gazeiles depuis 2012 et dont l’objectif était de développer des emplois d’insertion ».

    Ensuite un programme propre au canton de Clamart/Vanves en insistant sur 3 points : Le maintien du centre médico-psychologique (CMP)  de Vanves : « On ne sait toujours pas où le CMP va être déplacé, mais les plus grandes craintes demeurent sur sa localisation. La présence de cette structure au cœur de la cité, est une condition primordiale pour sa fonction de lien psychologique et social ». Un Cheminemet vélo Clamart-Vanves, notamment entre la gare de Clamart et la coulée verte du TGV en longeant la voie SNCF jusqu’à la gare de Vanves, avec desparkings à vélos sécurisés notamment à proximité des pôles gares. Enfin, ils souhaitent plutôt « un projet de bus en site propre – que l’on peut plus facilement redéployer-  qu’un  tramway entre Antony (Croix de Berby) et Clamart (Gare de Clamart) » comme ils l’ont expliqué » le 4 Mars dernier, tout en refusant l’installation du centre de remisage de ce tramway dans la forêt de Clamart. Ils ont  insisté sur la nécessité d’un 4éme collége à Clamart et de repenser le collége St Expury qui est une véritable passoire énergétique. « Sa structure en terrasse serait idéale pour une production d’énergie renouvelable »

  • ELECTIONS DEPARTEMENTALES A VANVES : JEAN SAGLIETTI, UN CANDIDAT DU FN « LIGHT »

    Le mérite de « l’entrevue citoyenne » organisée par la JCE GPSO le 4 Mars dernier  est d’avoir donné l’occasion aux vanvéens de rencontrer l’ensemble des candidats, et notamment les moins connu. Le Blog Vanves Au Quotidien va revenir au fil des jours sur les déclarations des candidats faîtes à cette occasion et dans d’autres lieux, et sur leur programme qu’ils ont commencé à distribuer en cette première semaine de campagne officielle. D’autant que selon les dernières prévisions et statistiques en possession des spécialistes,  Jean-Didier Berger et Isabelle Debré (UMP) devrait faire 36% des voix, Guy Janvier et Yannick Geffroy (PS) 25%, Jean-Charles Saglietti (FN) et Gabrielle Girard (FN) 16%, Catherine Naviaux (EELV) et Roland Rabeau (EELV) 15%, Boris Amoroz (PCF-FDG) et Lucie Heurtier (PG-FDG) 8%. 

    Jean Charles Saglietti (FN) qui se présente avec Gabrielle Girard sur Vanves/Clamart, avec pour suppléants Frank Lozé et Marcelle Carpentier font parti de ces candidats peu connus, et beaucoup de vanvéens et de clamartois se demandent même s’ils habitent l’un de ses deux villes formant le canton. Ce chef d’entreprise, gérant d’ADPI, agence pour le développement du patrimoine immobilier installé à Rungis, était le seul du FN à s’être déplacé à Vanves et a expliqué finalement les raisons de sa candidature. Mais les Hauts de Seine sont un territoire de mission pour le FN qui ne prend pas pied dans ce département, même si le siége de ce parti de la famille Le Pen est y installé (Nanterre après Saint Cloud), même s’il fait de très bon score dans certains quartiers populaires de villes communistes comme Gennevilliers et Nanterre par exemple.

    Jean Charles Saglietti se présente « pour défendre une certaine idée de la République qui doit être servie avec exemplarité et intégrité alors que dans les Hauts de Seine ne sont pas un exemple » en citant Levallois. « Cette élection est l’occasion de parler de justice sociale, de solidarité pour les aînés, les jeunes, les chômeurs, dans ce département qui est le plus riche de France alors que 250 000 habitants vivent en dessous des minima sociaux. Les organismes de tutelle reconnaissent que de nombreux bénéficiaires potentiels du Fonds de solidarité sur le logement ne savent pas qu’ils peuvent en bénéficier pour vous donner un  exemple. Il y a une véritable information à réaliser à ce niveau là et ce sont des choses que nous voulons défendre dans ce département. Car nous tenons à cet échelon départemental qui est de proximité, qui permet de prendre en compte les préoccupations de chacun » a-t-il expliqué en ajoutant « que nous sommes très attaché à l’action sociale. On pourrait revaloriser certaines prestations sociales. Mais on est dans le brouillard de la réforme territorial, car on ne sait pas encore quelles vont être les compétences exactes du département ». Le FN est très réservé vis-à-vis de la métropole du Grand Paris ! « Nous sommes très attaché à la notion de commune, à  préserver et retrouver un lien social. Pourquoi organiser de nouveaux échelons, superposer des strates sur des strates qui ne rend rien compréhensible »

    A ses yeux, « ces élections peuvent être l’occasion d’une respiration démocratique. Ce n’est pas un hasard qu’il y ait  autant d’abstention. Les électeurs ne se sentent pas représentés correctement . On a tenu à travailler sur notre fonctionnement démocratique pour que les attentes de chacun soient mieux pris en compte. On ne peut pas être satisfait de notre représentation démocratique. Quel est le mandat que les candidats vont privilégier lorsqu’ils en ont déjà deux, s’ils sont élus conseiller départemental. Les électeurs ont besoin de savoir avant d’aller voter, pour qui, ils vont voter, pour le titulaire ou pour le suppléant » s’est il interrogé en visant Jean Didier Berger déjà maire de Clamart et Conseiller régional, et Isabelle Debré vice président du Sénat et 1ere adjointe à la mairie de Vanves. « Ce sont des choses très importantes en terme de valeurs que nous avons envie de défendre sur ce canton »

    Un militant du FdeG/PC a essayé de le désarçonner en l’interrogeant sur les excès du FN et la « préférence nationale » défendu par son parti. « Le FN est exemplaire sur le fait de retirer son soutien aux candidats qui dérapent. Si je me suis engagé au FN, c’est parce que j’y ai retrouvé une véritable représentation populaire. Ce qui pose véritablement problème aujourd’hui, c’est le déficit démocratique, le fait que les électeurs ne se sentent pas représentés par les élus ». Une jeune membre de la JCE GPSO lui a posée une question sur les jeunes et l’engagement politique : « Nous les accueillons largement au FN ! Ils doivent demander des comptes aux politiques qui laissent la dette s’amplifier, car ce sont nos enfants qui supporteront et payeront cette dette car ils n’ont pas été capables de faire des économies. Et ils seront en droit de demander des comptes ».

    A la fin de la réunion, les avis était bien partagé sur ce candidat du FN qui apparaissait bien « light » pour certains persuadé qu’il était auparavant à l’UMP ou bien « chez Dupont Aignan ! »